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Dans la jungle urbaine !

Lorsque l’on parle des centres urbains thaïlandais, certains utilisent volontiers l'appellation "Jungle urbaine". Et, il me semble que cette antinomie est tout à fait justifiée. Le bruit et la fureur règnent dans ce pays majoritairement bouddhiste. La modernité est venue mettre son grain de sel dans la quiétude de ce peuple.

Il n’y en a que pour le transport motorisé

Et si peu pour les piétons… Voilà, c'est dit ! Les routes sont larges et multiples. Des ponts piétonniers, quand ils existent, passent au-dessus d’elles. Au-dessous, les sons résonnent. Ceux des klaxons crépitent. Les  voitures  filent à une vitesse folle. Le bruit est tonitruant. Personne ne se parle, les gens se crient dessus pour se faire entendre. Pas d’autres moyens.

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Des habitudes bien ancrées et adaptées

Dans ce pays, en tout cas dans les provinces visitées (Nonthaburi, Bangkok et Prachuap Khiri Khan), les habitants utilisent volontiers les taxis-motos, les bus, minibus, 4x4 ou la voiture pour se rendre d’un point A à un point B. Les femmes montent en amazone sur les motos.

A Hua Hin, quelques occidentaux marchent, nous sommes souvent les seuls à fouler le sol. Une aventure sur des routes pas vraiment pensées pour nos petits petons. Les Thaïlandais ne marchent pas sur de longues distances. Je n’en ai pas vus. Vous me direz que "ne pas en voir" ne fait pas de mon expérience une vérité générale ...

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Des infrastructures piétonnières quasi inexistantes

Ce qui suit explique peut-être la raison pour laquelle, les thaïlandais ont tourné le dos à la marche. Oui, je persiste à le croire !

Les feux et passages dédiés aux piétons ? Je n’en ai vus qu’à Hua Hin et ils mettent une décennie avant de vous être favorables. Quant à la présence de trottoirs, peu importe le coin de la Thailande visité, cet aménagement urbain n'est pas la priorité. Quand il a le mérite d’exister - surtout dans les lieux touristiques -, il est souvent en mauvais état et/ou pris d’assaut par de petits vendeurs. Alors, pour explorer les villes, nous faisons notre place sur les routes et nous les partageons avec les usagers motorisés. C’est assez effrayant. Les voitures ne s’arrêtent jamais pour laisser passer les piétons. A nous de forcer le passage. C’est une attention de tous les instants. Ici, il ne suffit pas de regarder soit à droite, soit à gauche selon que l’on se trouve d’un côté ou de l’autre de la rue. Non ! Il faut regarder, à chaque fois, des deux côtés. Les motocyclistes vont volontiers dans le sens inverse de la circulation. N'espérez même pas qu'ils laissent un espace entre vous et leur engin ! Les écarts de sécurité, un concept ignoré. Personne ne s’en offusque, c’est normal. La nuit … aucun éclairage public dans les rues secondaires. La  nuit, l’aventure est plus drôle !

Des pratiques dangereuses

Personne n’a l’air outré, non plus, qu'aucun motocycliste ne porte de casque. Oui, je le concède, c'est mon point de vue d'occidentale qui s'étonne de tant de hardiesse ou d'inconscience... En outre, personne n’est scandalisé par le nombre de passagers - présents à la fois ! - sur une petite moto, de type scooter : un, deux, trois et quatre ! Même les occidentaux s’y mettent. Et c'est le pire ! Car, bien que ce ne soit pas encore dans les mœurs du pays en question, la notion de sécurité prévaut, surtout si, comme les occidentaux, l'on est déjà sensibilisé ! Combien en avons-nous vus, des adultes et leurs enfants, sur une petite deux roues, sans casque ?! Sans casque !

Juste quelques mots pour finir : la Thaïlande est belle et authentique. J'ai senti qu'elle était aux prises avec un mélange de modernité et de traditions. Comment accorder tout ceci parfaitement ? Ce pays est en train de relever de grands défis. 

Par ailleurs, j'ai longtemps bataillé entre ce que j'imaginais et ce que je vivais réellement. Des situations restent étonnantes pour un occidental. Néanmoins, ... L'important est de rester ouvert et de toujours s'éblouir ! J'essaye toujours de me rattacher à cela.

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Maintenant, je vous laisse là-dessus ...

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