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Au sein d'une famille mexicaine

Nous ne savons vraiment jamais ce que nous réserve une location en ligne. Nous sommes, à chaque fois surpris de ce qui nous attend. A Los Angeles, nous nous rendons chez Dolorès. Nous nous préfigurons une gentille femme d’origine hispanique qui travaille dure et qui essaie d’arrondir ses fins de mois en louant une chambre ici et là. On s’en approche mais nous n’y sommes pas encore.

Une famille modeste …

La maison dans laquelle nous nous installons n’est pas luxueuse, même pas confortable : nous sommes 8 dans la baraque pour une seule salle de bain – où se trouvent les seules toilettes ! - et 3 chambres. Sachant que le couple loue deux d’entre elles, autant vous dire que la situation est compliquée … Dolorès et son époux squattent la salle de séjour, la nuit et jusque tard dans la matinée. La cuisine n’est pas fonctionnelle puisqu’elle sert de QG aux activités professionnelles de la maîtresse de maison.

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… dotée d'une grande richesse

Ceci étant, nous découvrons au sein de cette famille une générosité hors du commun. Ils nous donnent de leur temps en nous accueillant – tous les hôtes ne le font pas -, partagent leur connaissance et montrent de l'intérêt en échangeant avec nous sur des sujets qui nous touchent et qui de la même manière, résonnent en eux. Nous passons des heures à discuter de l’Amour, de la bienveillance. Dolorès nous met dans la confidence de sa vie privée. Quelle belle preuve de reconnaissance à notre égard !

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Une sympathie sans bornes

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La famille nous accueille chez elle comme si nous étions des amis intimes. Dolorès organise des repas dominicaux chez elle où elle invite la famille et les amis à venir passer la journée. Elle tient à notre présence et nous sommes honorés de l’invitation. Nous voilà face à une famille très élargie, le remue-ménage commence de bonne heure, autant oublier la grasse mat’. Je ne suis pas sûre d’être embarrassée lorsqu’en sortant de la chambre pour me rendre à la salle de bain, je croise les premiers invités. Ils sont là avec leur verre ou leur assiette et nous nous regardons et échangeons un « buenos dias* ». 

A table avec eux

Servis, nous voici attablés dans le petit jardin, un peu défraîchi mais si convivial, assis parmi ces personnes. Personnellement, je crois rêver. Cette situation est exceptionnelle. En outre, ils s’intéressent à nous, certains s'interrogent sur nous, d’autres le savent déjà. Mon compagnon, comme à son habitude, entame la discussion. Sa soif de l’Autre est inextinguible. Nous leur posons des questions sur leur vie, en Californie. Quelles sont leurs habitudes ? Sont-ils nés ici ? Et le Mexique ? Tout le monde s’en mêle, même les plus jeunes.

Enfin apprêtés, nous nous rendons à l’avant de la maison, sur la minuscule terrasse, où Dolorès s’occupe des galettes de maïs et garde au chaud les différents plats qu’elle a confectionnés durant toute la nuit. Une des femmes qui l’assiste, nous aperçoit et nous demande ce qu’on souhaite manger.

*Bonjour

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