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Long Beach

Cette ville côtière, située à Los Angeles, longe le Pacifique. Avec plus de 460 000 habitants, elle est la seconde ville du comté. Bien qu’elle compte dans ses rangs quelques attractions touristiques, elle n’est pas étouffée par des hordes de touristes. Ouf !

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Une station balnéaire

La ville est en damier et les rues sont larges. Lorsque le bus nous débarque, nous nous dirigeons instinctivement vers la plage. Les rangées de palmiers nous y incitent fortement, avouons-le. Nous arrivons face à une école d’art. De la musique est diffusée et des jets d’eau synchronisés suivent le rythme. Le décor est posé. Nous sommes époustouflés par ce ciel bleu, ces arbres gigantesques et l’immense Ocean boulevard. Nous décidons de fureter plus loin.

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La convivialité du front de mer

Nous apercevons la mer mais des bâtiments entravent la vue. Nous passons à travers en nous disant qu’en suivant la direction du sud nous arriverons forcément vers elle. Nous sommes des îliens et l’appel de la mer est fort. Nous apercevons l’aquarium sur lequel est dessiné un énorme mammifère. Après avoir traversés un parking désert et de larges voies, nous voici les pieds quasiment dans le sable. Des familles posées là, terminent tranquillement leur journée. La marmaille est en maillot. Nous sommes en juin, j’imagine l’eau froide à cette période. Nous poursuivons notre promenade et croisons des badauds, comme nous, ou des cyclistes. Quelle bonne idée ! Il y a ceux qui font leur footing et ceux qui sortent leur chien. Une ambiance chaleureuse et conviviale imprègne les lieux.

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Le centre historique

C’est une autre atmosphère. Les immeubles sont moins hauts et les commerces, plus présents. Peu de voitures circulent dans les rues calmes. Il est très appréciable de flâner à l’ombre des bâtisses. Les boutiques proposent des produits tendances. Des friperies. Des bars à smoothies, bowl* et jus de fruits frais. Des galeries d’art. Des épiceries bios. Des cafés où la nourriture végétale est une denrée banale.

Une ville de bobos ?

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Non ! Je ne crois pas. Ce serait porter un jugement hâtif et restrictif. Il est vrai qu’il existe un réel « bien-vivre » dans cette ville, néanmoins, il serait mal venu d'attribuer ce monopole aux seuls "bobos". En juin, le climat est agréable et le soleil brille tous les jours. La ville n’est pas saturé d'usagers de tout bord : on peut aller et venir sans se sentir à l’étroit, ni envahi par des touristes. La ville a son rythme et ses habitudes. Les habitants y contribuent. L’environnement se veut serein. Par exemple, en matinée, il est possible d’assister à des cours de yoga dans l’un des parcs situé en face de l’océan.

* bol

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