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La semaine du départ

Une tension toute compréhensive ce matin, au réveil. C’est la semaine du départ. Je me réveille tôt et mon compagnon encore plus. Il ne sort jamais du lit avant moi, sauf quand le travail l’y oblige. Et dans son cas, il ne s'agit plus de cela.

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La pression monte

Au demeurant, nous sommes heureux que le jour J arrive enfin. Pour ma part, je me sens de moins en moins à l'aise avec les quelques ajustements dus à notre présence chez mes parents. Disons-le ! Même si nous leur sommes très reconnaissants de nous laisser nous installer dans mon ancienne chambre le temps de finaliser les préparatifs du Grand Départ.

Je vais le rejoindre dans le salon et avale le café qu’il m’a préparé. Je travaille, ensuite, sur notre feuille de route. J’y passe la matinée. Je veux un document clair, lisible et compréhensible au premier regard. Nous devons trouver l’information tout de suite. Il y va de notre confort.  Plus tard dans le matinée, j’appelle mon opérateur téléphonique pour qu’il me communique le code qui me permettra d’utiliser mon téléphone à l’étranger. Je voudrais pouvoir y insérer la puce d’un autre opérateur. Pour cela, je dois procéder au déblocage de l’appareil. Après plusieurs longues attentes, la 1ère pour avoir une interlocutrice "au bout du fil" (désuet, oui ...), la 2nde le temps d'opérer la manœuvre, la téléopératrice m'annonce qu'elle n’a pas réussi. Voici l'échange qui s'ensuit :

« J’ai fait remonter au service référent l’échec du déblocage. Ils prendront contact avec vous dans 5 jours » « Dans 5 jours, je ne serai plus là et je ne veux pas appeler ni être appelée sur mon téléphone, en utilisant votre réseau, depuis l’étranger » « J'ai fait remonter l’information, ils prendront contact avec vous dans 5 jours » J'essaie de garder mon calme face à cette femme-automate. Je pourrais comprendre mais son manque d’empathie m’en empêche. Oui, nous en manquons peut-être toutes les deux parce que je me fiche de ce qu’elle me raconte et lui répète le code IMEI - qu’elle écoute religieusement - pour un nouvel essai. Le code fait 3 kilomètres de long et je donne chaque chiffre un par un, lentement pour qu’elle entende bien. Je crois qu’elle commence à se tendre. Sa voix a changé. Je ne sens plus le petit sourire du début. Néanmoins, j’insiste : « je ne veux pas utiliser votre réseau à l'étranger ! Comment ça va se passer, alors ? » Elle me réexplique la procédure. Je lui fais un récapitulatif de ce que j’ai compris et ajoute « je ne veux pas utiliser votre réseau à l'étranger ! » Un dialogue de sourds. Elle me propose enfin de noter qu’on prenne contact avec moi par courriel. Le feront-ils ? Ce serait bien naïf de le croire.

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Le jour d'avant ...

Aujourd’hui, le stress monte encore d’un cran. Nous avons pratiquement bouclé nos valises. Johan y a consacré beaucoup de son temps hier.
Quant à moi, je dois finaliser et envoyer la feuille de route à nos parents. Par ailleurs, encore quelques impressions relatifs au déroulement du voyage et nous sommes bons.

A côté de cela, j'ai des préoccupations un peu irréelles en cette veille de départ. Alors que j'ai eu tout le temps d'y penser et de m'y atteler pendant plus d'un mois, je me soucie - aujourd'hui ! - de la robe que j’ai portée pour le mariage de ma sœur et que je n'ai pas lavée. Négligence ? Oui, très certainement. Mais qui se sent tout excité à l'idée de laver, à la main, une robe rose corail, faite de tulles et de voiles et longue comme il n'est pas permis ? Mais il n'y a pas que ça ! Et le reste du panier à linges ? Je ne serai plus là pour faire la lessive. Pas la peine de compter sur mes parents. Les pièces de vêtement vont-elles réellement garder le panier pendant ce temps ? Suspense !

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