Le rat de ville et le rat des champs
Êtes-vous plutôt citadin ou campagnard ?
Il faut choisir ! Soit par convictions, soit par obligations. Cela, même lorsque vous partez quelques jours loin de chez vous. Nous y avons été confrontés ...
The City*
Il y a des gens qui ne jurent que par la ville. Ils ne sauraient vivre trop loin des services qu’un centre urbain peut offrir. Besoin de se rendre, vite et immédiatement, quelque part ? Ils ont le choix entre plusieurs lignes de métro, de bus, taxis, Uber, … Envie de voir une pièce de théâtre ? Les compagnies montent des pièces qu’elles jouent sur scène, régulièrement. Besoin d’être à l’heure sur son lieu de travail sans se lever aux aurores ? Les appartements en colocation - ou non - en plein centre, c'est so sexy* ! Un irrésistible désir de plats japonnais alors qu'il est déjà 21 heures bien passées ? No problem* ! Il existe pleins d'autres situations comme celles-là. Le bruit de la ville ? Leur berceuse. Je vous présente les acteurs de ces scènes : les citadins !
En optant pour le centre urbain de Londres, nous croisons fréquemment ce genre de spécimens. Etant donné la cherté des loyers, certains vivent dans de tous petits appartements tandis que d'autres se partagent les frais à plusieurs. Dormir à côté du bureau, se déplacer aisément et consommer selon ses goûts... Tout ceci à un coût. Plus que financier, même ! Car ce mode de vie à une répercussion sur le bien-être. Les urbains transpirent le stress. Leur vie est en mode accéléré. Ils ne marchent pas, ils galopent. Ils ne parlent pas, ils débitent et souvent, hurlent. Ils ne sourient pas, trop crispés. Ils ne disent pas « Sorry* » mais « Fuck* »
Une vie oisive dans le centre de Londres ?
En plus d'une armée de salariés surmenés, n’importe qui peut se confronter chaque jour, alors qu’il va retrouver un ami, déjeuner, se promener sur London Bridge, faire ses courses à la supérette du coin, à un autre contingent. J’ai nommé : les touristes !
D'une certaine manière, cela peut avoir du charme, un certain dynamisme. La foule à la sortie des bureaux autour des pubs, les rues animées, les flux de personnes. Vous ne vous sentirez, en théorie, pas trop seul. Cependant, ce prix à payer s’avère assez salé au fil des jours et il arrivera peut-être un moment où vous aurez envie que cela cesse.
Ces bruits incessants, voitures qui klaxonnent, roulent vite, piétons qui foncent comme des bolides, ces costumes conventionnels, ces mallettes qui vous rappellent trop le travail. Toutes ces stimulations fatiguent et, en ce qui nous concerne, nous ne sommes pas venus pour être pris dans ce flot de stress.
Et si la campagne était un moyen de changer d’air ?
Les maisons sont plus grandes, les rues plus étroites. Le vert domine. A vrai dire, un mélange de vert et de jaune. Des couleurs douces et chaudes. Leur importance est capitale. Il y a des champs, ils jouxtent les bosquets. A la différence de la ville, il n’y a souvent qu’un tout petit magasin d’alimentation. Quand vous arrivez, vous êtes l’attraction principale. Ici, tout le monde se connaît. Et vous, qui êtes-vous ? Comme dans tous les villages, vous noterez aussi la mairie, l’école primaire et l’aménagement public qui se réduit à un terrain de foot, une aire de jeux et quelques rares bancs.
Je crois que vous aimerez cette campagne car elle est avenante, accueillante, chaleureuse. Nous, nous sommes conquis. La nature, c’est cela que vous entendrez. Fini les bruits de la circulation, fini le brouhaha incessant des vacanciers, fini le martèlement du bitume par l’armée laborieuse en route vers leur supplice ou leur pitance à l’heure de déjeuner. Fini les pubs qui débordent dans les rues à la sortie des bureaux. Fini !
A la campagne, enivrez-vous de la musique des feuilles chavirées par la brise ! Enivrez-vous de ce ciel bleu qui s’étend à n’en plus finir ! Enivrez-vous de l’harmonie qui règne ! Une torpeur s’emparera à n’en pas douter de tous vos membres et vous vous réveillerez surpris de vous être endormis.
Un compromis ?
J’aime la ville et l’animation qui y règne mais parfois, lorsque ce mix* domine et me fait oublier mes valeurs (no stress, slow down and zen* !) ainsi que ma bonhomie, je n’ai qu’une envie : m’en défaire. La campagne m’offre cette possibilité. Le meilleur choix ? Trouver un juste milieu. Il est évident que mettre ceci en œuvre est moins aisé que d’en parler mais … si on prenait déjà le temps d’y réfléchir ? Cela dépend, je l’imagine bien, de qui vous êtes, de vos objectifs et vos aspirations. Enfin, … prenez le meilleur, ce qui vous va le mieux !
* (dans l'ordre)
La ville. C'est aussi le nom utilisé pour parler du centre de Londres
Tellement sexy !
Pas de problème
"Désolé" "Merde et autres vilains mots du genre"
Combinaison
Pas de stress, doucement et zen